Charles 1476 

Opéras

Charles le Hardi et Charles le Téméraire - En création

2026 marque les 550 ans de la double défaite de Charles le Téméraire en Suisse ; il perdit à Grandson en mars 1476 et à Morat en juin de la même année .

Dans le cadre des festivités organisées pour cet événement, Lumen Canor, en collaboration avec l’association Grandson-Murten 2026, met sur pied deux opéras – un pour chaque bataille – qui auront lieu à Grandson et Morat.

L'opéra en deux actes, Le Hardi et Le Téméraire, promet une mise en scène grandiose et ambitieuse, mettant en lumière la vie tumultueuse de Charles le Téméraire et ses interactions avec son entourage. Chacun des personnages, qu'il s'agisse des figures historiques majeures ou de la foule de soldats et de citoyens, contribue à créer une toile narrative riche et captivante qui plonge le public dans l'univers des guerres de Bourgogne.

Au cœur de cette épopée musicale et dramatique, Charles le Téméraire occupe une place centrale. Homme complexe et impétueux, il est dépeint avec toute sa grandeur et sa tragédie. Sa quête de pouvoir, sa bravoure sur le champ de bataille et ses démons intérieurs sont autant d'éléments qui font de lui un personnage fascinant et mémorable.

Précisons aussi que la création des deux opéras est encadrée par des historiennes et historiens spécialisés dans les guerres de Bourgogne. De ce fait, la trame des opéras suit un récit qui se veut historique et s’éloignant d’une vision mythifiée de la double défaite du Téméraire en Suisse.

Cependant, Le Hardi et Le Téméraire ne sont pas des rapports de bataille mis en musique. Bien que les batailles de Grandson et Morat soient présentes et importantes au sein des opéras, elles sont accompagnés d’enjeux narratifs transportant et immergeant le public dans une trame scénaristique dense autour de laquelle orbite des personnages historiques significatifs comme Yolande de Savoie, Jacques de Romont, Adrien Von Bubenberg ou encore Jeanne Hachette.

Divisé en deux opéras, le projet a comme enjeu de faire ressentir les guerres de Bourgognes comme une épopée musicale et narrative portée par des chanteurs et comédiens professionnels au service d’une vision originale et palpitante de ces deux batailles.

Note d’intention: Grégory Thonney.

Scénario: Grégory Thonney
Composition: Jimena Marazzi
Mise en scène et livret bilingue: Mélanie Carrel

Jehanne, opéra de Château

Historique

En 2012, Jeanne d’Arc fêtait ses 600 ans. 
Cet anniversaire a donné l’impulsion à Luis Guevara et Jimena Marazzi pour mettre en musique des moments choisis de la vie de la Pucelle d’Orléans.
Interprétée en 2014 par une troupe de musiciens semi-professionnels l’œuvre a été jouée une demi-douzaine de fois au Temple de Chailly et à l’Eglise de St Laurent lors de la Nuit des Eglises. Le succès de ces représentations a encouragé Jimena Marazzi à faire de son ensemble vocal et instrumental Lumen Canor une association afin de porter ses futures créations musicales.

Note d’intention

En 2020, l’empreinte de Jeanne ne s’est pas estompée auprès de Jimena. Sa présence n’a cessé de l’accompagner dans son quotidien de femme. Près de dix ans après la première inspiration, la compositrice redonne vie à ce projet en faisant appel aux chercheurs et étudiants de l’Université de Lausanne. En effet, le projet Jehanne d’Arc est présenté aux étudiants de la professeure ordinaire Estelle Doudet dans le cadre de son séminaire « Le Moyen Âge aujourd’hui ». Ceux-ci sont invités à collaborer activement à l’œuvre par des propositions artistiques ou, pour les étudiants qui suivent le Master pédagogie et médiation culturelle, à participer à la gestion de projet.
La création possède deux forces. En premier lieu, elle est constituée d’artistes professionnels romands guidés par le savoir-faire et l’expérience de Jimena Marazzi. Ensuite, l’attachement du projet avec le monde académique et son service de médiation scientifique (SCMS) permet de faire circuler, résonner et mettre en contexte des discours entourant la figure de Jeanne d’Arc. Jeanne guerrière, Jeanne libératrice, patriote, féministe, hystérique ou même schizophrène ; autant de spectres hantant la mémoire de la Pucelle d’Orléans.

Pour en savoir plus: https://jimena252.wixsite.com/monsite